L’Iran m’a toujours fasciné. Et pourtant, il a fallu attendre avril 2015 pour m’y rendre. J’ai toujours aimé sa culture, son histoire et aussi la place que ce pays occupe sur la scène régionale. Après quelques jours passés à Téhéran, capitale au trafic routier saturé, à la pollution étouffante et à la conduite effrénée – lorsque tu réussis à traverser une route, t’en tire une certaine fierté mêlée à l’envie de ne plus recommencer ! – j’ai pris le bus en direction de la province du Fârs au Sud, pour découvrir Shiraz puis je suis remonté par le Nord vers Yazd, Ispahan et Mashhad au Nord-Est du pays.
La fondation de certaines de ces villes remonte au 7e siècle av. J-C.. De quoi relativiser….. Chez les Iraniens, Shiraz par exemple évoque un art de vivre, une oasis de verdure dans le désert où les roses, les rossignols, l’amour et surtout la poésie sont les fruits de leur civilisation millénaire. De quoi inspirer…
Quelques mois plus tard, j’y suis retourné toujours autant fasciné, traversant le Khorassan pour creuser les montagnes de Nishapur, voyageant dans la région de l’Azerbaidjan pour découvrir les mystères de Tabriz puis contempler l’antique Persépolis de Darius dans le Fars, revoir mes amis d’Ispahan et de Yazd et vivre dans toutes ces régions les fêtes religieuses chiites d’Ashûrâ.
Moyen-Orient, Iran – mai 2015 – octobre 2015